Ne plus parler de la suite. Taire l’accident puis la chute. Après tout, je ne suis pas tenue de toujours tout dire.
J’ai refait la traversée dans l’autre sens, bien obligée.
Il n’y avait que des corps, des montagnes de corps qui s’abattaient sur moi. Jusqu'à ce que l’on abatte le mur de Berlin. J’ai compris alors que bien loin, au tréfonds de ma mémoire, j’avais été un enfant mort qui suivait son destin réincarné.
Et la vie a repris le dessus, avec le spectre de Jasmin qui me suivait.
J’enchaînais, je poursuivais ma quête, j’empilais des symboles, sans autres émotions. Je frappai à la porte et j’entrevis la lumière qui me faisait signe et me happait. Que de tâtonnements, de pas maladroits, inaudibles, insecures et distraits…..
Il y avait le vide, le bord du gouffre, le lourd secret, le voyage rayé de la carte.
Survivre après Jasmin.
Il y avait
Ces regards si clairs, si bleus qu’ils évoquaient l’autre rive.
La pesanteur d’un métier que je haïssais.
Paris, toujours à mes pieds,
Tenterden au loin
Finn Farm comme un vaisseau fantôme
Derniers commentaires
31.12 | 16:15
Merci à toi! Bonne année !
gmail
31.12 | 15:50
31 Décembre 2921 16h
Merci pour les textes et les oeuvres aussi diverses que variées.
Un plaisir renouvelé chaque année.
A l'année prochaine dans 8h !!
🦔
10.01 | 23:26
Des écritures émouvantes, des toiles qui invitent aux voyages, la tendresse du mot et du trait sans cesse renouvelé.
Il y a toujours a découvrir.
Merci.
21.03 | 11:49
Heureuse de découvrir votre site. Il me plaît.
Hilda Damman